HISTOIRE DE L'HYDROELECTRICITE

L'eau, force utilisé depuis la nuit des temps

L'emploi de la force de l'eau remonte à la plus haute antiquité. Les temoins les plus probable sont les moulins qui étaient utilisé pour moudre le blé, forger des outils ou encore faire de l'huile de noix...etc... mais les puissances utilisées étaient très faibles car les besoins étaient modestes, pendant très longtemps quelques chevaux, soit quelques kilowatts étaient exploité.

Les premiers pas

C'est avec Arisitide Bérgés que la houille blanche va prendre sont élan. On lui doit d'ailleurs cette expression "la Houille blanche" parue dans une note de 1889, qui comparée à la Houille noir (le charbon), déterminée que les chutes d'eau avaient aussi une puissance exploitable non négligeable.

Les premières turbines

En 1827, le stéphanois Benoit FOURNEYRON met au point sa roue à pression universelle et continue, ou "turbine hydraulique". Il reçoit un prix pour cela en 1833.


maquette de la turbine de FOURNEYRON ( musée hydrelec )

Les premiers aménagement de chutes

En 1837 FOURNEYRON aménage dans le grand duché de Bade, pour M. le baron d'Eichtal, à St Blaise, une chute de 114 métres, d'un débit de 60 à 70 l/s ( litres par seconde ).La turbine fut construite par FOURNEYRON lui même prés de St Etienne.

En 1868, M. Arisitde Bérgés né en Ariège vient en Dauphiné et installe, en collaboration avec le docteur Marmonnier, de Doméne, la premiere haute chute du monde qui se compte à 200 métres. Cette chute est mise sous pression avec plein succés le 30 septembre 1869 et alimente la papeterie de M. Bérgés. En 1882, il installe une nouvelle chute de 500 métres, puis en 1886 il aménage le lac du Crozet en créant un barrage pour regularisé le niveau d'eau et donc regularisé le fonctionnement de la papeterie. En 1897 il perce le lac du Crozet à25 métres de profondeur en dessous du niveau maximum des eaux. M. Bérgés atteint donc une puissance maximum utilisable de 5400 chevaux soit 3,97 MW, ce qui était énorme pour l'époque.


Lac du Crozet à 1968 métres

Mais tout n'a pas été si facile, il est bon de rappeler les ennuis du début, les nombreuses ruptures de turbines à la suite d"eballement, les batailles avec les robinets-vannes qui s'obstinent ou bien à ne p)as s'ouvrir, ou bien à ne pas se fermer une fois ouverts, c'est pour tout cela qu'il faut rendre un grand hommage au pionnier de l'hydroélectricité M. Aristide BERGES.

 

Petite anecdote

Un journal technique de la république Argentine signala que M.Bérgés, à Lancey, grâce à un aménagement spécial, aurait bientot 2000 chevaux disponibles.
Un gros maquignon de ce pays qui avait lu cette information, confondant les chevaux hydrauliques et les chevaux en chair et en os dont il faisait commerce, écrivit à M. Bérgés pour lui demander quelle était la race des chevaux qu'il possédait et quels était le prix ? Il ajoutait qu'ayant de nombreux clients sur le continent européen il lui signalerait de bonnes affaires. M.Bérgés répondit qu'il ne pouvait pas vendre ses chevaux, car tous ceux qui étaient disponibles se trouvaient encore à l'état sauvage


chute et papeterie de Lancey

On prend alors conscience de l'importance du potentiel hydroélectrique de la France, c'est à 10 millions de chevaux (soit environ 7.4 GW) qu'estime aristide Bérgés la richesse hydraulique de la France

Les premiéres machines électriques

En 1870, Gramme invente la machine dynamo-électrique à induit à anneau, avec collecteur permettant d'obtenir du courant continu.

Mais c'est en 1873, à l'exposition de Vienne, que l'ingénieur francais Hippolyte Fontaine révéle la marche en moteur d'une dynamo à courant continu.

Le premier transport d'électricité

le premier transport d'électricité à était réalisé par Marcel DESPREZ,à Grenoble sur demande de la Municipalité déjà consciente du rôle futur de la capitale de la Houille Blanche.

C'est en septembre 1883 qu'elle fut réalisé entre Vizille et la Halle aux grains à Grenoble.

La dynamo génératrice à courant continu était installée dans l'usine à ciment de M. Demaye et Cie, prés de la gare de jarrie-Vizille, et actionnée par une turbine hydraulique.Elle donnait uine tension de 3146 V à ses bornes en tournant à 1140 tr/min.


génératrice de Vizille utilisé pour les experiences de transport d'électricité


La dynamo réceptrice (moteur) était à Grenoble, dans l'ancien bâtiment de la Halle aux grains, la tension mesurée aux bornes était de 2231 V et la vitesse de 875 tr/mn.

L'électricité avait parcouru pour la premiére fois une distance de 14 kilométres.

 

Les principales turbines et leurs inventeurs

James Bicheno Francis (1815-1892), ingénieur américain inventa en 1849, la turbine du même nom que son inventeur, la turbine à réaction beaucoup utilisée aujourd'hui, la turbine Francis.

Pelton aussi ingénieur américain invente en 1880 la turbine à impultion radiale, la turbine Pelton

Et enfin en 1912 viktor Kaplan, un ingénieur autrichien

il faut savoir qu"il exite de nombreux autres types de turbines

 

Hommage à la Houille Blanche

En 1925 à Grenoble fut organisé l'exposition internationnal de la houille blanche et du tourisme

 

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